Ethique et religions (2)

Éthique et religions .

Shikantaza

Éthique religieuse élémentaire

« Toutes les religions du monde préconisent de cultiver bonté et compassion. En ce qui concerne la vie de tous les jours, elles recommandent de se garder des mauvaises actions. Que ce soit dans le secret de son cœur ou dans l’action quotidienne en relation aux autres, l’enseignement essentiel est à chaque fois la compassion.

Je me suis rendu compte qu’il a trois étapes principales dans les enseignements éthiques des grandes religions.

1) L’éthique de la retenue : c’est le niveau de base ; il faut se retenir des mauvaises actions, envers soi comme envers les autres.

2) L’éthique de la compassion : il faut cultiver l’empathie et avoir du respect pour l’autre, exprimer amour et compassion.

3) Le pur altruisme : c’est le service désintéressé ou abnégation, sans attente du moindre retour ou bénéfice.

L’éthique de la retenue est largement partagée par toutes les grandes religions. Elle  constitue un cadre général…

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Non au harcèlement !

“Celui qui ne gueule pas la vérité quand il la connaît, se fait le complice des menteurs et des faussaires !” (Péguy)

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Ethique bouddhique et écologie

Shikantaza

De prime abord, le bouddhisme n’offre, dans ses textes canoniques, aucune perspective sur la question de l’écologie, qui ne se posait pas à l’époque du Bouddha ni dans les siècles qui ont suivi. L’éthique bouddhique préconise toutefois (…) le respect de tout être doué d’esprit et la non-violence à l’égard du vivant. L’écologie moderne consistant en l’observation et la compréhension des interactions entre des individus et le milieu vivant et non-vivant dont ils font partie, on peut considérer qu’il existe un lien virtuel entre l’écologie et l’enseignement du Bouddha, même si l’‘interdépendance’ en écologie scientifique entraîne beaucoup moins de conséquences existentielles que la coproduction conditionnelle et ses implications éthiques dans le bouddhisme. L’égocentrisme crée l’illusion d’une séparation entre nous et le monde au point de nous convaincre que nous sommes des êtres indépendants de notre environnement, et qu’il ne serait là que pour pourvoir à nos besoins. Cette logique erronée…

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Ethique bouddhique et pensée unique

Un bel article de fond..

Shikantaza

En l’absence de tout pouvoir hiérarchique centralisé et compte tenu de la diversité des interprétations doctrinales dans les différentes écoles, il ne peut y avoir de position officielle valant pour l’ensemble du bouddhisme. Un consensus général est difficile à réaliser en l’absence d’une organisation mondiale réunissant des écoles pour réfléchir aux grandes questions actuelles. Quand de grands maîtres bouddhistes s’expriment, ils ne peuvent le faire qu’en leur nom et en vertu de l’autorité morale qu’on leur accorde, mais guère au nom de la communauté bouddhique entière. Les opinions médiatisées du dalaï-lama ou du maître vietnamien Thich Nhat Hanh ne sont donc pas un reflet de la « pensée unique » bouddhiste, d’autant plus que, si elles s’accordent dans les grandes lignes, leurs idées divergent parfois dans les détails. Il existe une grande variété de points de vue dans le bouddhisme. (…)

Selon le Dharma, nous projetons tous une vision distordue de la…

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Rencontres Bouddhiques de Mariemont

Bouddhisme et engagement social .

Shikantaza

Une œuvre, un texte, une rencontre
Samedi 15 octobre 2016
Bouddhisme et engagement social

«Aussi nombreux que soient les êtres, je fais le vœu de les libérer tous»

Dès les premiers temps du bouddhisme, les moines sont venus en aide aux populations en proie aux difficultés matérielles comme aux souffrances spirituelles. Aider, soigner, réconforter, accompagner sur le chemin…
L’engagement envers ses semblables est au cœur du bouddhisme. C’est dans la tradition mahâyâniste qu’émerge, en tant que modèle à suivre, la figure du Bodhisattva, «être d’Éveil» qui œuvre sans relâche au bien d’autrui, «abandonnant tout ce qui peut être cause de nuisance à autrui et cultivant tout ce qui peut servir de base au bienfait d’autrui».
Qu’en est-il aujourd’hui ? Cette nouvelle Rencontre vous propose un éclairage particulier, qui est celui de Frank DE WAELE Roshi (Gand) et de Michel Genko DUBOIS Roshi (Paris). Tous deux pratiquent dans la tradition zen…

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Pensée du 15 octobre 15

L ' A C A D E M O S

« Avec la conception et la naissance, les parents n’ont pas seulement donné la vie à leurs enfants; ils ont en même temps introduits dans un monde. En les éduquant, ils assument la responsabilité de la vie et du développement de l’enfant, mais aussi celle de la continuité du monde. Ces deux responsabilités ne coïncident aucunement et peuvent même entrer en confit. En un certain sens, cette responsabilité du développement de l’enfant va contre le monde: l’enfant a besoin d’être tout particulièrement protégé et soigné pour éviter que le monde puisse le détruire. Mais ce monde aussi a besoin d’une protection qui l’empêche d’être dévasté et détruit par la vague de nouveaux venus qui déferle sur lui à chaque nouvelle génération. Puisque l’enfant a besoin d’être protégé contre le monde, sa place traditionnelle est au sein de la famille. C’est là qu’à l’abri de quatre murs les adultes reviennent chaque jour…

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Pensée du 16 août 15

L ' A C A D E M O S

« Ce qu’on appelle faire l’amour, c’est le plus souvent une caricature du bonheur. Le bonheur est beaucoup plus grand, beaucoup plus profond, et beaucoup plus simple. Et parce qu’il est simple, il ne s’analyse, ni ne se décrit. On ne raconte pas le bonheur, mais il y a des moments où il fond sur nous, sans raison apparente, au plus fort d’une maladie, ou pendant une promenade  à travers des prés, ou dans une chambre obscure où l’on s’ennuie; on se sent tout à coup absurdement heureux, heureux à en mourir, c’est-à-dire si heureux qu’on voudrait mourir, afin de prolonger à l’infini cette minute extraordinaire. »

Julien GREEN, Journal

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Pensée du 12 août 15

L ' A C A D E M O S

« Il faut détruire le préjugé très répandu que la philosophie est quelque chose de très difficile du fait qu’elle est l’activité intellectuelle propre d’une catégorie déterminée de savants spécialisés ou de philosophes professionnels ayant un système philosophique. Il faut donc démontrer en tout premier lieu que tous les hommes sont « philosophes », en définissant les limites et les caractères de cette « philosophie spontanée>, propre à tout le monde >, c’est-à-dire de la philosophie qui est contenue : 1. dans le langage même, qui est un ensemble de notions et de concepts déterminés et non certes exclusivement de mots grammaticalement vides de contenu ; 2. dans le sens commun et le bon sens ; 3. dans la religion populaire et donc également dans tout le système de croyances, de superstitions, opinions, façons de voir et d’agir qui sont ramassées généralement dans ce qu’on appelle le folklore. »

A. GRAMSCI, Introduction à l’étude de…

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Pensée du 27 juin 15

L ' A C A D E M O S

« La culture, mot et concept, est d’origine romaine. Le mot « culture » dérive de colere cultiver, demeurer, prendre soin, entretenir, préserver – et renvoie primitivement au commerce de l’homme avec la nature, au sens de culture et d’entretien de la nature en vue de la rendre propre à l’habitation humaine. En tant que tel il indique une attitude de prendre souci, et se tient en contraste avec tous les efforts pour soumettre la nature à la domination de l’homme. C’est pourquoi il ne s’applique pas seulement à l’agriculture mais peut aussi désigner le « culte » des dieux, le soin donné à ce qui leur appartient en propre. Il semble que le premier à utiliser le mot pour les choses de l’esprit et de l’intelligence soit Cicéron. Il parle de excolerer animum, de cultiver l’esprit et de cultura animi au sens où nous parlons aujourd’hui encore d’un esprit cultivé avec cette…

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Pensée du 26 juin 15

L ' A C A D E M O S

« La possibilité de mensonge complet et définitif, qui était inconnue aux époques antérieures, est le danger qui naît de la manipulation moderne des faits. Même dans le monde libre, où le gouvernement n’a pas monopolisé le pouvoir de décider ou de dire ce qui est ou n’est pas factuellement, de gigantesques organisations d’intérêts ont généralisé une sorte de mentalité de la raison d’État qui était auparavant limitée au traitement des affaires étrangères et, dans ses pires excès, aux situations de danger clair et actuel. Et la propagande à l’échelon gouvernemental a appris plus d’un tour des usages du business et des méthodes de Madison Avenue. Des images fabriquées pour la consommation domestique, à la différence de mensonges qui s’adressent à un adversaire étranger, peuvent devenir une réalité pour chacun et avant tout pour les fabricateurs d’images eux-mêmes qui, tandis qu’ils sont encore en train de préparer leurs ‘produits’ sont écrasés…

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